Exprimer nos besoins, un geste salutaire…encore faut-il les reconnaitre!

Besoins universels

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Imaginez une salle de danse d’un gym : un instructeur, 12 femmes de tous âges, deux messieurs et un garçon de 14 ans. Ce garçon de 14 ans, c’est Fiston. Eh oui, Fiston participe aux cours de groupe et pas n’importe lequel… au cours de Zumba (et à ma grande surprise même ceux donnés par sa mère quand il en a l’occasion). Cela vous étonne ? Vous n’êtes pas seul. Chaque fois que je raconte cela à quelqu’un, les gens sont étonnés puis enchantés de voir qu’à son jeune âge, il ne se laisse pas arrêter par la peur du jugement des autres. Est-il un danseur né ? Même pas. La simple curiosité s’est transformée en une stratégie probante pour satisfaire un besoin de pur plaisir. Car oui, à l’origine de toutes nos actions, il y a des besoins à satisfaire.

Dans un récent billet, j’ai exposé brièvement le lien entre nos émotions et sentiments et nos besoins, à savoir que la manifestation d’une émotion inconfortable est liée à l’insatisfaction de l’un de nos besoins. De quels besoins parle-t-on au juste ? Explorons le sujet.

 

L’omniprésence de nos besoins

Le sujet est relativement connu car nous en avons tous plus ou moins entendu parler un jour. En plus, il existe plusieurs modèles pour décrire nos besoins. Le plus connu est sans doute celui de la pyramide de Maslow. Pour ma part, j’affectionne l’inventaire des besoins de l’approche de la communication consciente qui les répartit en six catégories : Survie, Intégrité, Relationnel, Autonomie, Expression de soi et Célébration.

Mais là où le bât blesse, c’est que nous accordons bien peu de temps à comprendre le sujet afin d’en tirer tous les bénéfices. Penser en termes de besoins ne nous a pas été enseigné. Et pourtant, ils sont bien présents et nous les exprimons sans cesse… de manière détournée : interprétations, jugements, critiques, blâmes. Quand nous nous exprimons ainsi, un interlocuteur non initié à la reconnaissance et l’expression des besoins humains aura plutôt tendance à réagir défensivement ou par la contre-attaque. Pour favoriser une meilleure qualité de lien avec notre entourage, savoir exprimer nos sentiments et nos besoins est un atout indéniable.

 

Quelques notions de base

Voici plusieurs notions à s’approprier pour apprivoiser la dimension des besoins humains :

– Les besoins sont universels. Conséquemment, nous partageons tous les mêmes besoins. C’est une nécessité ressentie d’ordre physique, social ou mental.

– Les besoins nous appartiennent à 100 %. Ils ne sont pas en lien avec une personne ou une circonstance. Seul sur une île déserte, au milieu de la forêt ou dans l’espace, nos besoins demeurent entiers.

– Les besoins sont la source de nos sentiments. Contrairement à ce que l’on pense, les comportements des autres ne sont que le facteur déclencheur de nos sentiments et non la source.

– Un besoin n’est pas une action. Il faut bien distinguer le besoin des stratégies mises de l’avant pour satisfaire ce besoin, car nous pourrions devoir faire le deuil d’une stratégie, MAIS pas de la satisfaction de notre besoin.

 

En somme

L’importance que nous accordons à reconnaitre nos besoins, à les exprimer de manière responsable et à prendre des actions appropriées pour les combler influencera grandement notre bien-être. Bien souvent, la seule reconnaissance du besoin insatisfait sera suffisante pour résoudre l’inconfort qu’il génère en nous et retrouver nos moyens.

À bien y penser, si nous ne mettons pas en valeur nos propres besoins, qui le fera?

 

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