On fait tous un peu l’autruche…

Faire l'autruche

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Faire l’autruche, une stratégie si simple à adopter….Quand le goût de faire le GRAND ménage de la maison m’envahit, c’est clairement un signal que j’ai besoin d’alléger ma réalité. D’habitude, je suis assez sage pour m’asseoir et réfléchir à la source réelle de mon insatisfaction. Mais cette fois-ci, il était plus simple de faire l’autruche et d’adopter une stratégie facile et connue.

En fait, je n’ai qu’amplifié mon insatisfaction en ajoutant un élément de plus à ma liste de choses à faire. Cette nouvelle tâche est entrée en concurrence directe avec une multitude d’activités, d’engagements, d’intentions déjà présentes. Je dois avoir besoin d’adaptation, me suis-je dit, vu les derniers changements professionnels opérés dans ma vie. La nouvelle stratégie : me donner du temps… et pourquoi ne pas faire appel à Super Caro ? Et voilà l’autruche qui enfonce sa tête un peu plus.

Pourquoi ai-je fait l’autruche ?

Prise dans le tourbillon de ma réalité « augmentée », je me suis laissée emporter par le rythme de mes activités. De mon mode réfléchi en période calme, j’ai basculé en mode réflexe. Je me suis levée un matin et mon costume de Super Caro trônait en plein centre de ma garde robe. Je l’ai enfilé sans y penser. Comprenez-moi, je l’ai porté si longtemps et il est si confortable…

 

Le déclencheur dont on se passerait

Comme cela arrive souvent pour plusieurs d’entre nous, il m’a fallu un événement malheureux pour me sortir la tête du trou. Prendre conscience que les stratégies retenues à ce jour ne traitaient pas la source réelle de mon insatisfaction et que la nouvelle stratégie se devait d’être complètement différente pour avoir un réel impact sur le vrai besoin à combler.

Un retour aux sources

Quand je me suis lancée à mon compte, l’idée principale derrière ce choix était un meilleur équilibre entre mes vies professionnelle, personnelle, parentale et amoureuse. J’ai donc rédigé un contrat pour encadrer mes activités à caractère professionnel et m’assurer qu’elles ne nuisent pas aux autres sphères de ma vie. Je suis coach après tout et moi aussi je me donne des moyens pour réussir.

« Le présent contrat est d’une durée indéterminée. Il sera maintenu tant que les conditions de mon cadre professionnel seront jugées adéquates et satisfaisantes. Ces dernières feront l’objet d’une évaluation annuelle ou plus tôt en présence d’un signal à cet effet ou d’un événement nouveau à prendre en considération. Les conditions seront réajustées au fil du temps pour maintenir la pleine satisfaction des parties. »

Hum… J’ai bien capté le signal d’insatisfaction. J’ai pris acte d’éléments nouveaux dans mes différentes sphères de vie. Ah HA! Mais pas le plus important ! J’ai focalisé sur une seule sphère, la sphère professionnelle. J’ai omis la vue globale. Avec le recul nécessaire, il est clair que pris ensemble, ces éléments demandent un changement de modus operandi important, de faire des choix et d’apporter un ajustement au contrat.

 

Mon intention

Mon intention profonde est d’offrir le meilleur de moi en fonction de ce que je suis capable d’offrir selon ma réalité du moment. Il est important pour moi que chaque partie y trouve son compte, pour que les besoins de tous soient comblés. Je préfère offrir une présence pleine et entière en petite quantité plutôt qu’être là à moitié, insatisfaite, et source de déception pour autrui.

 

Et maintenant ?

Reconnaître mes réelles sources d’insatisfaction est un excellent point de départ. Définir de nouveaux paramètres en fonction d’un juste portrait de la réalité et de mon intention est certainement le second pas à faire. Comme je ne vis pas en vase clos, des conversations s’imposent avec les personnes concernées. Exposer ma nouvelle réalité et mes limites qui en découlent, puis échanger pour trouver une voie satisfaisante pour les deux parties. Cela mettra peut-être en lumière de nouvelles possibilités.

Et vous… ?

 Y a-t-il des « dossiers » pour lesquels vous faites l’autruche ? Quel costume enfilez-vous chaque matin sans vous soucier si c’est réellement le bon ? Vous êtes peut-être déjà conscient des changements qui pourraient avoir un effet positif sur votre vie, mais quelle conversation remettez-vous à demain ?

 

 


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