La procrastination… bah, parlons-en demain!

homme qui laisse la procrastination prendre le dessus

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La fin d’année approche et le nombre de tâches à réaliser pour boucler l’année comme prévu semble insurmontable. Et pourtant, ce ne sont pas toutes de nouvelles tâches qui meublent notre liste de choses importantes à faire. Certaines y figurent depuis un bon moment. Ça vous dit quelque chose ? Ah la procrastination ! Qui ne vit pas un tel épisode à un moment ou un autre ? Certaines personnes ont cependant plus de problèmes de procrastination que d’autres. Examinons quelques notions pour mieux comprendre et gérer la prochaine crise…

«Demain : jour imaginaire où 99% de notre productivité, de notre motivation et de nos réalisations sont entreposés.»

Oula! Oula! Oula!

Ce sont les mots prononcés par le goûteur de Cléopâtre en se roulant de douleur après avoir mangé le fameux pouding à l’arsenic que lui avaient supposément offert les Gaulois. Lorsque nous pensons à une tâche qui nous rebute, les zones de notre cerveau associées à la douleur s’activent ! Comme si nous avions mangé un morceau de ce fameux gâteau. « Ouch, mais ça fait mal ! » Naturellement, notre cerveau cherche un moyen d’arrêter ce stimulus désagréable en branchant notre attention sur autre chose, l’antidote. En focalisant sur quelque chose de plaisant, nous nous sentons mieux, temporairement du moins. Mais l’antidote est de courte durée puisque ladite tâche est toujours là ! Pour dissoudre ce poison imaginaire, simplement débuter la tâche. L’inconfort mental disparait peu de temps après.

 

Trouver un antidote de longue durée à la procrastination

Bien qu’il soit rassurant que le simple fait de se mettre à la tâche puisse faire disparaitre le supplice perçu, comment se motiver à passer à l’action ? Selon Piers Steel, notre motivation à accomplir une tâche est fonction de quatre éléments.

1. L’espérance associée à la tâche: c.à.d. la probabilité que nous accordons au fait de réussir ou d’échouer et donc d’obtenir une récompense en bout de ligne. Si nous estimons faibles nos chances de livrer la marchandise avec brio, notre propension à procrastiner sera naturellement plus élevée. Quand l’égo se sent menacé, il préfère ne pas s’exposer.

2. La valeur découlant de la tâche: c.à.d. le plaisir que nous retirons à faire la tâche et la taille de la récompense. Lorsqu’une tâche apparait inintéressante, nous lui octroyons une faible valeur. Puis nous la reléguons dans la catégorie des choses à faire plus tard. Et qu’arrive-t-il bien souvent ? Elle finit par devenir une urgence et nous vivons tout le stress qui l’accompagne.

3. Notre degré d’impulsivité: c.à.d. notre tendance à perdre le focus ou à se laisser distraire facilement. Un haut niveau d’impulsivité peut mener une personne à succomber aux tentations qui se présentent au lieu de maintenir le cap sur ses objectifs à long terme. Par exemple, le réflexe de lire nos courriels dès leur réception, bien que rien ne justifie la nécessité d’être dans cet état l’alerte.

4. Le délai pour exécuter la tâche: c.à.d. le temps entre le début et la fin de la tâche ou l’obtention de la récompense. Plus il est éloigné, moins notre motivation à réaliser la tâche est élevée.

Nous pouvons donc vaincre notre tendance à la procrastination en agissant sur l’un de ces quatre éléments : augmenter l’espérance ou la valeur de la tâche ou diminuer notre impulsivité ou le délai.

 

Administration de l’antidote longue durée

Reconnaitre nos moments de procrastination est important car cela nous permet d’identifier clairement ce que nous évitons et de nommer ce qui nous démotive. Il sera ensuite plus facile d’identifier la stratégie la plus appropriée pour passer à l’action.

 

En somme

La procrastination demeure un défi pour tout le monde à différents degrés. Maintenant que nous connaissons ce qui influence notre propension à remettre une tâche à plus tard, nous pouvons concevoir un plan pertinent pour mieux gérer notre productivité et notre sentiment d’accomplissement.

C’est le temps de mettre un crochet sur votre liste de choses à faire pour l’item «Mieux comprendre la procrastination pour être plus efficace »  DONE!

 

Pour le plaisir : cliquer ici pour la recette du pouding à l’arsenic.

 


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